Abattre en quatre jours, le boulot qu’on fait habituellement en cinq, pour avoir son mercredi, son vendredi ou son lundi libre... Partir dès le jeudi soir ou le vendredi matin en week-end pour voir sa famille ou retaper sa fermette.  Avoir enfin plus de temps pour soi, pour ses enfants, ou ses parents dépendants… Être assez dispo pour se (re)mettre au Tai Chi ou au running, à la poterie, jardiner, s’investir dans la vie de quartier, dans une asso humanitaire… 

Le Royaume-Uni lance cle lundi 6 juin 2022 un essai qui doit durer six mois, avec pas moins de 3000 salariés concernés répartis dans une soixantaine d'entreprises volontaires, "qui ont accepté de permettre au personnel de travailler jusqu'à 32 heures par semaine sans réduire leurs salaires ni leurs avantages", indique le New York Post

Le débat sur la semaine de quatre jours a resurgi, notamment en Espagne et en Allemagne, avec la crise sanitaire. Et d'autres pays devraient suivre comme le Canada et l'Australie. Et en France ?